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Bourrée de Michael Praetorius
Musique : Michael Praetorius (1571 - 1621)
Mandoline : Jean-Jacques Manac'h
Accordéon diatonique : Yves Blanchard
enregistré au studio Le Forum, à Nivillac, mars 2018
Ce compositeur allemand a collecté plus de 300 musiques de danses populaires, la plupart du répertoire français ou anglais, transcrites en 1612 dans un ouvrage appelé ‘’Terpsichore’’. Cette bourrée fait partie de cette collection.
Né Michael Schultze, fils d’un pasteur luthérien, Praetorius est un compositeur prolifique de musique classique et de musique religieuse, produisant des chants liturgiques encore connus dans la confession protestante.
A propos de protestantisme, la Roche-Bernard en est devenue, au XVIème siècle, l’un des berceaux en Bretagne, avec Nantes, Blain, Vitré ou Rennes.
François de Coligny, connu sous le nom de d’Andelot, épousa Claude de Rieux, héritière de la baronnie, en 1547 et devint ainsi baron de La Roche-Bernard. En 1557, il combattit à Saint-Quentin, dans l’Aisne, aux côtés de son frère Gaspard de Coligny, pour défendre la ville contre les assauts de l’armée espagnole de Philippe II venant des Pays-Bas espagnols. La ville n’a pas été épargnée mais sa résistance a empêché l'armée espagnole d'avancer sur Paris et a permis au roi de France, Henri II, de réorganiser ses troupes.
Portrait de François d'Andelot, à Saint-Quentin lors d'une commémoration
de la bataille de 1557, en septembre 2017
Silhouette de François d'Andelot, à la Roche-Bernard
A partir de 1558, différents évènements marquants de l’avancée du protestantisme en Bretagne se déroulent à la Roche-Bernard : une prédication par un pasteur que fait venir d’Andelot à son château de la Bretesche, à Missillac ; une première Cène célébrée à Lourmois, en Nivillac ; l’installation d’un pasteur, Jean Louveau, à la chapelle Notre-Dame en 1561, qui devient ainsi le premier temple protestant breton.
Une plaque posée sur la chapelle Notre-Dame rappelle cette période.
Cette phase intense ne dura pas longtemps, et l’édit de Nantes, par ses conditions d’application, ne fut pas favorable à la ville.
Témoin de ce passé, la chapelle Notre-Dame restaurée par l'ASPHA
(association pour la sauvegarde du patrimoine historique et architectural de la Roche-Bernard)