Du département de la Mayenne, du côté de Juvigné, où la Vilaine prend sa source, jusqu’à l’estuaire, du côté de Pénestin,
la géographie du cours d’eau se prête à quelques ‘’cales en bourg’’, en passant par Rennes (et une légende de bains de Vilaine, source de beauté pour les femmes), Redon, le pont de Cran, le barrage d’Arzal, la Roche(-Bernard) et le phare de Pénestin (Tréhiguier), qui n’est plus en service. Ou même le ‘’sage’’ acronyme du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Vilaine…
Le rond de Saint-Vincent (‘’à dix heures dans les verts prés’’), placé à un moment qui évoque la jeunesse du fleuve, nous rappelle la période heureuse et féconde du cercle celtique ‘’Er Lann Eur’’, dont nous faisions partie.
Puis le fleuve va sortir du cours paisible ou tranquille qu’on lui avait imaginé…
De l’eau coulera sous les ponts et ses rives verront se dérouler le temps de la sagesse et de la sérénité.
Revenir à la source lorsque, à l’estuaire, le fleuve mêle ses eaux à la salinité du grand large. Plusieurs sources étymologiques ont abouti au nom de Vilaine (Visnonia, entre autres). Optons pour « ar Gwilen », en langue bretonne : le fleuve aux moulins (si on se réfère à milin ou milen, ar ster vilen) ou, plus probablement encore, le fleuve jaune (melen, ar ster velen).