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La Vilaine
Paroles : Yves Blanchard - Musique : Yves Blanchard (sauf l'extrait de rond de St-Vincent inséré dans la chanson), et Jean-Jacques Manac'h pour les arrangements mandoline et banjo.
Chant : Christine Ménézo, Yves Blanchard ; guitare (12 cordes), mandoline, banjo : Jean-Jacques Manac'h ; accordéon diatonique, clavier : Yves Blanchard ; bruitage mer extrait d'un fichier mis à disposition par la sonothèque.org (merci à Joseph Sardin).
enregistré et mixé à Vannes (Transversal studio) en avril 2018
Tous droits réservés
Elle prend sa source quelque part en Mayenne, pour une longue course, la VIlaine
Elle devient grande, ruisseau après ruisseau, fait naître des légendes au fil de l'eau
Pour devenir reine, reine de beauté, il faut dans la Vilaine se baigner
Elle sort du lit, quitte son édredon, la Vilaine envahit les rues et les maisons
Elle se fait sage, elle garde son cran, lorsque le barrage retient ses élans
Entre Roche et plaine, l'eau coule sous les ponts traçant sur la Vilaine un trait d'union
Le phare à peine éteint, plus rien n'éclaire le fleuve qui atteint son estuaire
Elle prend sa source quelque part en Mayenne,
pour une longue course,
ar Gwilen
Du département de la Mayenne, du côté de Juvigné, où la Vilaine prend sa source, jusqu’à l’estuaire, du côté de Pénestin,
la géographie du cours d’eau se prête à quelques ‘’cales en bourg’’, en passant par Rennes (et une légende de bains de Vilaine, source de beauté pour les femmes), Redon, le pont de Cran, le barrage d’Arzal, la Roche(-Bernard) et le phare de Pénestin (Tréhiguier), qui n’est plus en service. Ou même le ‘’sage’’ acronyme du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Vilaine…
Le rond de Saint-Vincent (‘’à dix heures dans les verts prés’’), placé à un moment qui évoque la jeunesse du fleuve, nous rappelle la période heureuse et féconde du cercle celtique ‘’Er Lann Eur’’, dont nous faisions partie.
Puis le fleuve va sortir du cours paisible ou tranquille qu’on lui avait imaginé…
De l’eau coulera sous les ponts et ses rives verront se dérouler le temps de la sagesse et de la sérénité.
Revenir à la source lorsque, à l’estuaire, le fleuve mêle ses eaux à la salinité du grand large. Plusieurs sources étymologiques ont abouti au nom de Vilaine (Visnonia, entre autres). Optons pour « ar Gwilen », en langue bretonne : le fleuve aux moulins (si on se réfère à milin ou milen, ar ster vilen) ou, plus probablement encore, le fleuve jaune (melen, ar ster velen).
La Vilaine prend sa source près de Juvigné (Mayenne).